Little Sweetheart
Solo Exhibition at Iris Arles, France
17.04 – 25.05.2025
IRIS ARLES présente « Little Sweetheart », la première exposition en France de l’artiste thaïlandais Pariwat Anantachina.
Anantachina est un artiste et graphiste basé à Bangkok. Ses œuvres varient de collages architecturaux de paysages urbains à des collages incorporant des motifs symboliques dans des photos de famille inconnues trouvées dans des marchés aux puces.
Dans cette exposition, l’artiste utilise comme base de son travail des coupures de magazines pour adultes datant de plusieurs décennies. Il découpe, réarrange et colle les matériaux pour en retirer les éléments sensuels directs.
Ses collages utilisent également les coupures de presse des mêmes magazines concernant le mobilier, l’équipement audio et les architectures, ce qui permet de créer un mélange de différentes textures de surface superposées au sein d’une même image.
« L’excitation indescriptible, l’attention et la concentration sur les parties cachées sous les vêtements au cours de ces années d’adolescence me semblent tellement différentes de mon point de vue à l’âge mûr. Aujourd’hui, je vois des millions de fois (ou de pixels) la beauté dans l’ambiance alentour bien plus que dans ces parties cachées », dit-il.
Tandis que les images découpées de visages et de corps conservent des traces provocantes, les nouveaux éléments incorporés par le collage et les objets utilisés comme accessoires dans les séances de photos originales sont superposés pour donner un nouveau sens aux œuvres.
Dans la série « Little Sweetheart », il y a plusieurs œuvres qui sont liées à la représentation des hommes dans les magazines. Dans un collage réalisé à partir d’une publicité pour des cigarettes, qui rappelle la « Cowboy Series » de Richard Prince, les éléments symboliques tels que le visage de l’homme, la cravate et les paquets de cigarettes sont retirés de l’image, ce qui nous permet de retrouver un rapport avec les collages féminins.
Cette série ressemble davantage à une projection du point de vue personnel de l’artiste sur les images qui sont continuellement consommées dans la culture populaire qu’à une remise en question sur la représentation et de l’identité sexuelle dans les images.
Par les mains de l’artiste, les personnes dans les images renaissent et se manifestent comme des existences chimériques qui contiennent des rythmes ludiques ainsi qu’imperfections et chaos. « Little Sweetheart » est comme une transmutation alchimique qui combine des images contextualisées et des souvenirs personnels.
IRIS ARLES presents “Little Sweetheart,” the first exhibition in France of Thai artist
Pariwat Anantachina. Anantachina is an artist and book designer based in
Bangkok, Thailand. His works range from architectural collages of urban landscapes
to collages incorporating symbolic motifs in family snapshots of strangers found at
flea markets.
In this exhibition, he uses clippings from adult magazines from decades ago as the
basis for his work. By cutting, rearranging and collaging these materials, he
removed sensual and direct elements from the images.
His collage works also used the clippings of the furniture, the audio equipment and
the architectures from the same magazines, which created a mix of different surface
textures layered within one image.
Anantachina says, “that indescribable thrill, the attention, and focus on the hidden
parts beneath clothing during those teenage years feel so starkly different from my
perspective in middle age. Now, I see the beauty in the surrounding ambiance much
more than in the hidden parts beneath the fabric—by millions of times (or pixels).”
While the cut-out images of faces and bodies still retain provoking traces, the new
elements incorporated by the collage and the objects used as props in the original
photo shoots are layered to give new meaning to the works.
In the “Little Sweetheart” series, there are several works that are related to the
representation of men in the magazines. In a collage of a cigarette advertisement
(which recalls Richard Prince's 'Cowboy Series'), symbolic elements such as a
man's face, necktie, and cigarette packages are removed from the image, allowing
us to find a connection with the female collages.
This series seems more like a projection of the artist's personal viewpoint on the
images that are continually consumed in popular culture than a questioning of
sexual representation and identity in images.
By the artist's hands, the persons in the images are reborn and manifested as
chimerical existences that contain playful rhythms as well as imperfection and
chaos.